Il est d'une importance vitale que l'air comprimé et les gaz utilisés dans les applications médicales pour les soins aux patients soient propres et presque stériles. Les contaminants tels que la vapeur d'eau, le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone, les oxydes d'azote, les particules solides et les aérosols d'huile sont courants dans l'air comprimé et les autres gaz et, s'ils ne sont pas contrôlés, ils sont nuisibles à la santé des patients.
Dans le cas de la vapeur d'eau, il existe deux préoccupations essentielles :
Sans surprise, il existe une législation qui fixe des normes pour les niveaux d'humidité dans les gaz médicaux. La Pharmacopée européenne 2002, publiée par le Département européen de la qualité des médicaments à Strasbourg, contient une monographie décrivant la méthode recommandée pour la détermination de la teneur en humidité des gaz médicaux. La concentration d'humidité maximale admissible recommandée est de 67 parties par million en volume (point de rosée de -46 °C).
Au Royaume-Uni, l'utilisation et le contrôle corrects des gaz médicaux sont réglementés par le mémorandum technique sur la santé. Ce document a été mis à jour en HTM02 et comprend la recommandation suivante "Tous les approvisionnements en gaz médicaux doivent être surveillés en permanence pour le point de rosée ou la teneur en humidité"
La réglementation HTM donne des informations spécifiques sur la spécification et la mesure du point de rosée ou de la teneur en humidité.
L'article stipule :
15.146 "Le point d'essai de l'usine et un échantillon représentatif d'unités terminales réparties dans les réseaux de canalisations doivent être testés pour déterminer la teneur totale en eau. La teneur en eau ne doit pas dépasser 67 ppm(v) (équivalent à un point de rosée à pression atmosphérique d'environ -46 °C). La teneur en eau typique des bouteilles de gaz médical est normalement inférieure à 5 ppm(v). La teneur en vapeur d'eau peut être mesurée à l'aide du dispositif d'essai approprié décrit à l'Annexe E (voir également le paragraphe 15.117)."
Alors que le paragraphe 15.117 nous dit :
15.117 "Un compteur électronique de point de rosée devrait être utilisé de préférence aux mesures de la teneur en eau".
Plus de détails sont donnés au paragraphe 7.41:
7.41 "Le système de commande du sécheur doit garantir que la régénération est opérée proportionnellement à l'utilisation de l'air comprimé. L'efficacité du système de commande deviendra apparente lorsque l'efficacité du système de compresseur sera testée à 10 % et 0 % du débit de conception du système. Il convient d'obtenir des preuves de la fiabilité et des performances d'un système de séchage auprès des fabricants, car ces éléments sont essentiels aux performances globales du système de compression. Le système de commande du sécheur doit comprendre un hygromètre à point de rosée et un affichage d'une précision minimale de ±3 °C dans une échelle allant de -20 °C à -60 °C de point de rosée atmosphérique, avec un point de consigne d'alarme de -46 °C. (Il convient de noter que cette exigence remplace celle du HTM 2022 qui prévoit un point de déclenchement d'alarme de -40 °C). Il faut faire en sorte qu'en cas de circuit ouvert, une alarme "d'urgence de l'usine" soit déclenchée."
Nous proposons des solutions pour les mesures portables et à point fixe, qui répondent à ces exigences.
Le hygromètre portable à grande vitesse à point de rosée MDM300 de Michell utilise. le tout demier capteur d'humidité à oxyde métallique céramique pour des mesures rapides d'humidité par sondage. Le MDM300 peut fournir une mesure à la fois du point de rosée et de la teneur en humidité atteignant 67ppmV en moins de 10 minutes.
Le Hygromètre en ligne avancé Michell Easidew surveille en permanence l'humidité dans la conduite de gaz. Il est disponible avec un capteur de pression en option pour une compensation de pression en direct. Associé au Easidew Sampler, il constitue un système complet, facile à installer pour une surveillance continue.
Comme mentionné ci-dessus, l'humidité n'est qu'un des nombreux contaminants qui doivent être contrôlés dans les gaz médicaux et l'air respirable. Notre article connexe Quelles sont les mesures clés pour assurer la sécurité de l'air respirable ? comporte une section axée sur la garantie de la sécurité des gaz hospitaliers.
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